11 juillet : Le matin beau temps. Nous atteignons la E 6. A Grong je demande des infos sur les sentiers ballisés. Celui qui m’est conseillé n’a pas l’air très fréquenté : une petite pancarte en bois au milieu d’herbe d’1 m sans trace de départ de sentier. Nous renonçons d’autant qu’il pleut à nouveau. Nous continuons jusqu’à la curiosité des environs de Steinkjer the bola reindeerdes gravures datant de 6000 ans. Un renne gravé dans la roche près d’un torrent, plus loin un petit ours et moins visible un skieur et un oiseau, tous les cars de touristes s’y arrêtent. (5305 kms)

The bola reindeer

12 juillet : Steinkjer était un haut lieu du pouvoir viking. Des tumulus en témoignent et un festival viking se prépare pour les jours suivants. Nous préférons nous renseigner sur les sentiers. L’O.T. nous oriente vers une ferme, à 40 kms à l’est, où un sentier bien balisé conduit à une ancienne mine de cuivre. Beaucoup d’humidité mais à l’arrivée vaste panorama gris hélas ! ! ! Avant d’arriver à Levanger, nous trouvons enfin un 1er bivouac très sympa une allée forestière qui se termine près d’une petite rivière. (5448 kms)

13 juillet : L’église de Vaernes de 1085 est ouverte. Très belle chaire, rétable très coloré, figures grotesques à chaque extrémité des poutres du plafond, ceci bien qu’actuellement elle soit consacrée au rite luthérien.

Eglise VAERNES

Puis nous partons à la recherche des gravures rupestres Lerfald à Hegra. Sur de grands pans de roche lisse sont gravées des silhouettes de bateaux, des chevaux, des ovales représentant des pieds ou des chaussures et une série de représentations humaines. Elles dateraient de l’âge du bronze ou du début de l’âge du fer.

Lerfald

Un jeune homme, dans une cabane garde le site.

Lerfald Hegra

Bien que la doc norvégienne ne signale pas les Helleristninger mentionnés par le Routard nous partons à leur recherche. Et c’est en allant voir la gare de Hell que nous trouvons le chemin pour ces autres gravures : des rennes sur une paroi qui à l’âge de pierre était proche du niveau de la mer. Nuit sur le parking de C.C. de Trondheim (5597 kms)

14 juillet En France, c’est la canicule. Mais ici c’est la pluie et le froid. Nous sommes en vêtements d’hiver et on a allumé le chauffage. Nous partons à pied vers le centre ville (3 kms). Nous commençons par Stiftsgardenla résidence de la famille royale, le plus grand palais en bois des pays nordiques construite en 1774, parquets à grandes lattes bruts ou peints, quelques meubles, belle salle à manger avec assiettes en vermeil. Sur la grande place a lieu ce matin un festival d’immigrés (afgands, africains) avec musique et stands de leur cuisine. Puis nous visitons la cathédrale Nidaros. D’abord admiratifs sur la bonne conservation de cet édifice, nous apprenons en visitant Erkebispegarden, le palais des archevêques qu’elle a été pratiquement reconstruite entre 1869 et 1983 en s’inspirant des statues existant dans des cathédrales d’Europe. Certains vitraux sont magnifiques et du clocher (172 marches par un escalier très étroit) nous admirons la vue sur la ville et ses environs. Puis c’est le quartier Bakklandet, vieilles maisons en bois qui ne sont plus occupées par des prolétaires. Nous ne verrons pas le marché aux poissons, il est fermé à 17 h. Ce matin nous cherchions un marché en plein air et nous avions cru que ce bâtiment était un restaurant

15 juillet : Nous allons enfin rencontrer une norvégienne parlant français, c’est la guide du Trondelag Folkemuseum, mariée à un français. Ce musée réuni, près des ruines de la citadelle du roi Sverre qui offrent une belle vue sur la ville et le port, d’anciennes maisons de ville de Trondheim qui auraient été abattues lors de rénovation (épicerie, maison de dentiste avec équipement de cabinets dentaires de la fin du 19ème siècle à 1950, pharmacie, etc) deux églises très simples et plusieurs maisons de ferme avec dans l’une d’elles une jeune fille qui confectionne du "flat broad" dans la cheminée, . Nous apprenons qu’en Norvège il est courant de déconstruire les maisons ou les églises pour les reconstruire à de grandes distances.

Trondelag Folkemuseum

Nous empruntons la E 39 qui longe la côte (5667 kms)

Suite : la Norvège des fjords