Février 2006
Publié le samedi 11 mars 2006.Tenerife, l’île du printemps éternel.
Pour nous c’est avant tout, en hiver, la chaleur la plus proche de Paris.
Bien sûr, la côte sud est bétonnée sur une bonne longueur, les plages sont de sable noir et les vagues fortes mais il n’y a pas de marées.
Et dès qu’on pénètre à l’intérieur, c’est la nature sauvage, roches noires, champs de lave, un volcan au milieu de la mer. Dès que l’on sort de l’aéroport ce sont les bougainvilliers, hibiscus, aloes, cardons, puis, dès le début février les arbres en fleurs, les géraniums dans certains « barrancos », les marguerites.
Au cours de 3 séjours d’une semaine, en automne ou hiver, nous avons apprécié les possibilités de petites randonnées . D’abord le « barranco del infierno » puis Masca (belle gorge noire qui en 600m descend du village jusqu’à la mer ) et le sentier de Guergues.
Puis, toujours dans le massif du Teno, la ballade de Teno Alto à Punta del Teno.
Barranco de las Cuevas
Punta del Teno
Enfin « las Canadas del Teide », le volcan qui à 3718 m domine l’île et dont le parc offre de nombreuses possibilités de randonnées. En février 2006, il était couvert de neige, ceci malgré ciel bleu et soleil éclatant.
Pico Viejo
Cette île a une particularité : lorsque le ciel est gris sur le côte, même la côte sud, on monte vers las Canadas. Vers 1400m on entre dans la brume et vers 2000m on est en plein soleil et on domine la mer de nuages.
Nous n’avons pas eu la chance de voir le massif de l’Anaga par beau temps.
Autre point d’intérêt depuis quelques années : le parc ethnographique des PYRAMIDES DE GUIMAR.
Pyramides de Guimar
Ce sont des pyramides a degrés, tronquées, semblables à d’autres pyramides de Mésopotamie, Egypte et Amérique du Sud qui ont été étudiées en 1991 par Thor Heryerdahl, scientifique norvégien, célèbre pour son expédition du Kon Tiki (1947). Ce parc renferme également un musée consacré aux parallélismes culturels existants entre les Anciennes Civilisations du Vieux et du Nouveau Monde. Habituellement deux tentes abritent des reproductions d’embarcations primitives en jonc et une exposition sur l’île de Pâques qui ont fait l’objet d’études de Thor Heryerdahl, mais nous n’avons pas pu les voir car elles ont été détruites par une tempête en novembre 2005 et nous n’avons vu qu’un bateau en cours de reconstruction.
Parmi les agglomération, nous avons bien apprécié le petit port de Garachico, bien que nous l’ayons vu sous la pluie : petites piscines naturelles dans la lave, balcons de bois, magasins d’artisanat très agréables par rapport aux boutiques de la côte sud.
piscines naturelles
Balcons de bois à Garachico
Sur le plan gastronomique nous avons deux bons souvenirs : Dans le petit port de LOS ABRIGOS, le restaurant CANGREJO LOCO où nous avons dégusté la PARILLADA assortiment de poissons et crustacés frits accompagnée de pommes de terre canariennes que l’on mange avec la peau et 3 sauces. A TAUCHO, petit village à droite après le rond-point qui termine l’autoroute Sud (région d’ADEGE), le restaurant LA GANANIA, qui sert la cuisine traditionnelle dans un décor agréable contrastant avec les fast-food de la côte.
Carte IGN Canaries au 1 : 150.000 TENERIFE guide de randonnées par Klaus et Annette Wolfsperger Editions Rother